Découvrir Noirétable/Histoire

Histoire

NOIRETABLE
De Nigrum Stabulum à NOIRETABLE

Aux origines, une halte s'établit, Nigrum Stabulum, (une étape, un relais dans la sombre forêt, premier nom de NOIRETABLE) sur l'une de ces antiques voies romaines, celle de Lyon à Clermont-Ferrand et au-delà, qui constituaient un réseau routier aussi extraordinaire par sa qualité que par son étendue.
Puis, ce fut un lieu d'évangélisation, de mise en valeur, de peuplement au début du XIème siècle, époque du plus beau développement des Bénédictins de Cluny dont l'Abbé, Saint-Odilon fut peut-être le fondateur du Prieuré de Noirétable.



CHANGEMENT D'ADRESSE POUR LE MONUMENT AUX MORTS

Le Monument aux Morts de Noirétable situé au milieu de la Place des Anciens Combattants a pris ses valises pour emménager devant la mairie en octobre 2011. Il a été inauguré le 11 novembre dernier en présence du Député Paul SALEN, de Monsieur le Maire Denis TAMAIN ainsi que du Conseiller Général Monsieur Claude BOURDELLE devant une assemblée nombreuse.

Avant...

... Pendant...

... Après

Inauguration lors de la cérémonie du 11 novembre 2011

LA MEMOIRE des DEBITS de BOISSONS
Texte écrit par M. Paul CHATELAIN

LE QUARTIER du BREUIL à la fin du XVIIIème siècle
Texte de M. Paul CHATELAIN de Cervières d'après des documents d'époque, certains provenant des archives de la Mairie

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LA CATASTROPHE AERIENNE du 27/10/1972
Vers 19h20, heure locale, le Vickers 724 Viscount F-BMCH d'Air Inter s'écrasa à la limite des communes de Viscomtat et de Noirétable.
Les communications furent interrompues alors que l'aéronef venait de se signaler à 3600 pieds (1100m). L'équipage fut retrouvé après sept heures de recherches, à envion 1000 mètres d'altitude, dans une colline des bois de la Faye, à 3 km de Noirétable. L'appareil avait décollé de Lyon à 18h48 à destination de Clermont-Ferrand avec 63 passagers à bord dont quatre enfants. Les cinq membres d'équipage étaient le commandant Bonnell, le second pilote Aubert, le pilote instructeur Lapierre, Mlle Nicole Audibert, hôtesse et M. Alain David, steward. Le commandant Robert Bonnell était originaire de Paris. Marié et père de trois enfants, il avait à son actif 14 849 heures de vol dont 7 505 heures en qualité de pilote. Le second pilote, Yannick Aubert était natif de Nantes. Il totalisait 2 154 heures de vol. André Lapierre, marié, un enfant avait pour sa part 5 980 heures de vol à son actif.
55 passagers et tous les membres d'équipage furent tués, huit rescapés seulement.
Le rappport final de la Commission d'enquête indique que le vol se déroula jusqu'alors sans incident par un temps orageux avec de fortes turbulences.
Aux environs de 22 heures, M. Crocombette, cultivateur à Noirétable alerta la gendarmerie. Quelques heures plus tôt, il avait entendu un avion voler à basse altitude puis un bruit sourd. Les gendarmes et les pompiers de Noirétable, sous la conduite du témoin, découvrirent l'épave vers 1 heure du matin. Il y a alors neuf survivants mais une des passagères, Mme Wallionis, décèdera quelques heures plus tard. Le Docteur Bourdelle, de Noirétable arriva sur la zone et prodigua les permiers secours. Parmi les blessés, une femme enceinte et une fillette de onze ans. Mais aussi un enfant de quatre ans dont le père, anesthésiste-réanimateur du SAMU de Grenoble, à la nouvelle de la disparition de l'appareil, avait de son propre chef gagné St-Etienne puis les Monts du Forez !
Pour l'anecdote enfin, cet accident valut aux Sapeurs-Pompiers de Noirétable de mériter sur leur drapeau, en récompense pour la rapidité de leur intervention et de leur dévouement, la médaille de Sauvetage de bronze avec fourragère.

Une cérémonie du souvenir a eu lieu le Samedi 12 mai 2012 où plusieurs médailles ont été remises à ceux qui ont aidé aux recherches de l'avion accidenté (photo ci-jointe).

De cet accident tragique survenu en 1972, Stéphane Granzotto, le réalisateur de ce documentaire, a choisi de raconter la réaction des familles et des habitants.

Vous pouvez aussi le consulter en cliquant sur la photo.

Mairie de Noirétable
1, rue Claude Peurière
42440 NOIRETABLE

Tél. : 04 77 24 70 12
Fax : 04 77 24 92 20
E-mail :
mairie@noiretable.fr

Heures d’ouverture

Fléaux d'Autrefois

En parcourant les vieux registres paroissiaux du canton de Noirétable, on trouve mention à plusieurs reprises des diverses calamités qui ont assailli autrefois notre pays, la peste noire de 1348, et surtout la peste de 1628 et la famine de 1694.

La peste noire de 1348 : le XIV°s connut une terrible épidémie de peste, en 1348, qui enleva les 3/4 des habitants dans les contrées où elle se répandit (45000 victimes à Lyon) et qui détruisit, au dire du chroniqueur Froissard, le 1/3 du genre humain. Faute de documents précis, nous savons peu de choses sur les ravages du fléau dans la région de Noirétable. Seule la tradition rapporte que de nombreux hameaux et villages furent entièrement anéantis.

La Peste de 1628 : De 1628 à 1631, une nouvelle épidémie se déclara. Si elle n'eut pas l'intensité de la peste noire, elle causa cependant de vives inquiétudes dans notre Forez. Cette peste venait des armées d'Italie.
Dans le forez, la peste apparut vers septembre 1628. A Feurs 700 décès se produisirent en quatre mois ; St Chamond, il mourut environ 3000 personnes. L'effroi fut tel qu'on créa quatre "directeurs de la santé" pour organiser la police sanitaire et l'on bâtit des cabanes pour l'isolement des pestiférés.
Dans le canton de Noirétable, quelques détails relevés dans les registres paroissiaux de l'époque nous donnent une idée de ce qu'a pu être cette calamité dans notre région.
Au début du printemps 1629, Noirétable à son tour est atteint. Le premier cas est signalé au hameau du Poyol ; en juillet, la peste sévit au Mas et à la Chabrotie.  Comme à Cervières, on n'enterre pas les morts dans les cimetières. C'est ainsi qu'on peut lire dans un acte du 12/07/1929 : "X... enterré profane pour cause de mal pestilencieux, au village du Mas, en un pré, sous espérance que ses ossements seront, quand faire se pourra, porté dans notre cimetière".
De juillet 1631 à février 1632, on retrouve encore à Noirétable de nombreuses victimes.
A partir de 1632, il n'y eut plus de victimes de la peste dans notre région.

Extrait des Registres Paroissiaux 1598

Henri JOURDANT (1901-1993)
Article parut sur le Bulletin du Cercle n° 34 d'Octobre 2015, disponible dans les différents points de vente.

M. Henri JOURDAN

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